26 février 2013
‘‘Les 9 et 10 Février avait lieu le deuxième week-end de travail de cette messe en ré.
N'ayant pas particulièrement une fibre aigüe pour la musique sacrée, mon choix pour cet atelier fut fait un peu par défaut. Bien que la présentation de cette œuvre par Lorène MEDOC en début d'année fût séduisante, de nombreuses interrogations me taraudaient, entre autres : la musique et surtout ma capacité à apprendre une telle pièce en un temps limité de 4 week-ends.
Cette messe est exécutée en version chœur mixte et orgue. Première agréable surprise : les lignes mélodiques. Peut-être laissent-elles entrevoir les prémices de l'expression moderne de DVORAK que l'on retrouvera plus tard dans ses œuvres composées aux USA. On ne peut qu'être séduit.
Mais tout cela ne serait rien sans la direction de Lorène MEDOC. Grande, élancée, elle s'installe à son pupitre et se met à l'aise pour affronter ses choristes. Une oreille affutée, un large sourire pour indiquer à tel pupitre que ce n'est pas un « fa » mais un « fa dièse » qui est écrit et qu'il faut chanter. De sa voix cristalline et avec une facilité déconcertante, elle interprète avec autant d'aisance les passages délicats de chacun des pupitres. Vient le moment de l'exécution, c'est alors que commence ce corps à corps : d'un large mouvement des bras et le corps légèrement tendu, elle cherche à communiquer son tempo, sa puissance et son expression afin que le chœur réalise l'interprétation qu'elle souhaite. Certains des choristes présents sont issus des chœurs Romantico que dirige LM. Dans mon pupitre, entouré de trois de ces choristes, j'ai pu constater : leur concentration lors des attaques, leurs expressions dans l'exécution et l'énergie déployée tout au long de l'interprétation. En un mot : remarquable.
En fin de première journée, Régis HARQUEL, qui animait durant le WE, un atelier de direction de chœur, nous rejoignit avec ses quatre stagiaires (trois hommes et une femme) pour une mise en pratique. D'origines diverses, ils avaient tous de solides connaissances musicales, deux avaient déjà eu l'occasion de diriger des chœurs, pour les deux autres c'était le baptême du feu. Nous nous prêtâmes de bonne grâce aux différents exercices que RH leur demanda. Ceux-ci furent très intéressants et fort révélateurs. J'en retiendrai trois clichés :
– L'habillement et la posture : deux étaient en bras de chemise et polo, prêts à prendre le chœur à bras le corps en faisant fi de l'obstacle que constituait le pupitre, le troisième conserva sa veste et son foulard et se positionna en retrait par rapport au pupitre, et enfin la dernière stagiaire de la gente féminine usait de tout son pouvoir de séduction ;
– Le geste et la voix : lors d'un passage délicat, demandant une certaine expression, RH invita le pupitre concerné à effectuer certains gestes représentatifs de l'expression recherchée afin que la voix puisse accompagner ce mouvement. Le résultat fut immédiat. Ah, ce n'est pas pour rien que nos amis italiens s'expriment autant avec les gestes qu'avec la voix…
– la concentration : de formation violoniste, la future chef de chœur procédait toujours à une phase de concentration avant de lancer l'exécution. Tête légèrement baissée, yeux fermés, ces courts instants n'étaient pas sans rappeler les postures de certains moines, l'élévation des âmes.
Bien qu'un peu fatigué de ce WE, il n'en fut pas moins dense et riche tant musicalement qu'humainement. En un mot : un WE bien agréable »
Gérard B.
‘'Le samedi 2 décembre 2012, nous étions 120 choristes venant de Lyon, St Etienne, St Chamond et Villefranche sur Saône pour commencer la première répétition de la messe in D op86.
Ce jour-là, la neige nous avait surpris au réveil mais cela n'a pas empêché d'avoir chaud au cœur, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
Le chauffage dans la chapelle St Claude du collège et lycée Saint Joseph était en plein rendement.
Sous la direction magistrale, efficace et patiente de Lorène MEDOC et des chefs qui nous ont fait répéter à tour de rôle, nous avons progressé rapidement (Ariel, Evelyne, Romana, Anne-Laure et Alain ont saucissonné le kyrié, le gloria avec beaucoup de rigueur). Enfin, pour conclure, que de plaisirs ressentis, même si la tâche était rude !
Colette JOUTEAU avec sa voix de stentor a complété et encadré la troupe.
Merci encore de nous apporter tant de joie.''
Colette M.